Sécurité des données et confidentialité chez AI-Stroke
L’émergence de l’intelligence artificielle révolutionne l’univers de l’informatique et de la médecine. Cette technologie, basée sur des algorithmes complexes souvent capables d’imiter l’intelligence humaine, peut manipuler et analyser une énorme quantité d’informations. Cependant, cela est devenu une préoccupation majeure pour les usagers. En effet, la préservation de la confidentialité des informations sensibles ou personnelles est cruciale. C’est justement pour cela qu’AI Stroke, l’entreprise qui développe un outil dédié pour accélérer la prise en charge des patients victimes d’AVC, mise sur des techniques permettant de protéger au maximum les données qu’elle utilise.
Comment AI Stroke protège les données collectées par l’IA ?
AI Stroke se concentre surtout sur le secret et la préservation de la base de données vidéo des patients soupçonnés d’être victime d’AVC. Il faut noter que l’entreprise a reçu l’accord de la CNIL. Cet organisme ordonne principalement la protection des informations dans l’intérêt des patients. Pour ce faire, AI Stroke utilise un hébergement sur un serveur Habilité Données de Santé (« HDS »). Le niveau de sécurité de celui-ci est très élevé. Elle prévoit aussi de limiter l’existence de sous-traitants et du personnel interne qui pourrait avoir accès aux informations sensibles.
L’utilisation du chiffrement sur plusieurs niveaux est également une des techniques qu’elle a mis en place. Les chiffrements sont mis sur le serveur HDS, avec un cryptage additionnel des sauvegardes. Ils seront également appliqués sur les bases de données contenant des éléments autres que les vidéos. Et pour finir, tout le travail en local sera crypté. L’accès nécessitera toujours l’utilisation d’un mot de passe avec une clé physique type YoubiKey ou un cryptage de type véra-crypt.
Toutes les données concernant un seul patient ne seront jamais mises ensemble. Elles seront découpées en plusieurs sous-vidéos. L’objectif est de rendre leur assemblage difficile voire presque impossible. Chaque test NIHSS serait donc présenté en sous-vidéo de quelques secondes seulement. Alors, si jamais des personnes malveillantes tenteraient de violer ces données et d’y avoir accès, elles seront attrapées bien avant d’atteindre leurs objectifs. Le temps nécessaire pour rassembler les informations sur un même sujet est très long.
Pour finir, AI Stroke prévoit de ne pas négliger les tentatives de violation des données des patients. Si jamais il y avait des incidents, elle prévoit de les tracer et d’apporter des actions correctrices. Le but est de revoir systématiquement le niveau de sécurité et de déterminer les points faibles pour pouvoir les renforcer. L’équipe d’AI Stroke reste donc, continuellement en veille pour détecter les éventuels problèmes que pourraient rencontrer l’application. Tout cela devrait rassurer les futurs utilisateurs de ce dispositif et surtout, les patients qui seront les principaux concernés car ce sont leurs informations qui seront manipulés avec l’outil. Ce sont également des éléments qui témoignent le sérieux de ce projet de Cédric Javault et toute son équipe. Bien qu’il ne soit pas encore à point, il se présente déjà comme une solution efficace et innovatrice pour le domaine de la santé.
Quelles autres mesures AI Stroke compte-t-elle appliquer ?
Pour renforcer la sécurité des données des patients qu’elle récolte, AI Stroke envisage de protéger son travail en passant par un ou plusieurs brevets. Elle songe particulièrement à réaliser un dépôt de brevet sur la façon précise de filmer les patients et sur l’architecture de son réseau de neurone numérique. L’entreprise prévoit déjà de collaborer avec un cabinet spécialisé dans le domaine pour étudier avec elle la question de brevetabilité.
Il faut noter qu’AI Stroke est soumise au RGPD ou Règlement Général pour la Protection des Données. Elle est donc contrainte de garantir la sécurité de toutes les informations manipulées par les collaborateurs et les différents outils qu’ils utilisent.